Trois villes, la nuit : Utrecht, Naples et Rome. Et un homme seul, homosexuel, qui les sillonne en quête désespérée de sensations et d'énergie. Autoportrait, journal intime filmé ? Un peu des deux sans doute, puisque le cinéaste en personne incarne cet homme sans nom, rôdeur mal rasé à la dérive, qui confesse en voix off, douce psalmodie, ses dragues furtives, sa relation avec un compagnon stable, sa désaffection pour le monde. Mais rien n'empêche de voir le film comme un journal imaginaire, une échappée fictive qui viendrait combler un manque profond. (Télérama) Un voyage musical et pictural, nocturnes urbains en compagnie de François Couperin et du Caravage... Baroque.
Erè mèla mèla nous invite dans l'intimité d'un sobre salon où deux danseurs s'approchent et se rapprochent autour d'un divan pour se terminer dans une autre dimension sur le tapis.