Odile soupçonne Jean, son mari, de la tromper. Elle décide de lui rendre la pareille et accomplit sa vengeance dans les bras de Daniel qui, lui, partage la vie d’Albert. Un amour irrépressible, inattendu et tragique naît entre Odile et Daniel… Tous ces personnages se croisent, s’attirent, se repoussent, dans une mécanique de désirs désaccordés et fougueux. Si la structure du film évoque La Ronde, c’est à un autre film d’Ophuls, Madame de que le film fait référence, un film où on meurt d’amour, comme dans C’est l’amour. On pense aussi à L’Inconnu du lac d’Alain Guiraudie que Vecchiali s’amuse ici à pasticher de façon malicieuse, voire moqueuse. A la fois lyrique, exalté, fantasque, anachronique et très contemporain.