Voici revenu le temps du Pink Screens organisé par l'asbl Genres d'à côté, votre festival de films queer bruxellois qui célèbre les genres et sexualités différentes ! Une fois encore, il vous propose un délicieux menu composé de fictions, documentaires, films expérimentaux, courts et longs métrages que nous vous convions à venir savourer dans nos quartiers du cinéma Nova et dans nos extensions au cinéma Aventure mais aussi aux Galeries, Palace et Beursschouwburg.

Pour 2018, nous avons opté pour un régime particulièrement corsé. Il y sera question de bonnes protéines... humaines évidemment! Oui, nous avons osé un focus « Mange-moi » loin d’être métaphorique ! De quoi révéler la part carnassière en chacun·e de nous… Et pour agrémenter l’ensemble : des saveurs brésiliennes. Le Brésil est riche d’une production en écho avec nos thématiques. Cela valait bien qu'on s'y attarde à nouveau. Nous en avons débusqué le meilleur, dévoilant ses contrastes, son histoire mouvementée, ses résistances aussi, dans un focus « Brasil ! ».

Mais le festival ne se résume pas à ça. Nous explorerons la construction de la/des masculinité·s, ferons raisonner nos « queer voices », encouragerons les dykes qui prennent des caméras pour agir, goûterons aux crêpes au citron, embarquerons pour un road trip rose bonbon, hésiterons entre la case « animale » ou « sauvage » et croiserons des terrains de foot envahis de pékinois géants.

Pink Screens, c’est une expérience à vivre et à partager. 10 jours de films mais pas que ! Une exposition protéiforme, des débats pour gueuler (poliment), des rencontres surprenantes, des fêtes toujours, dont l’incontournable Pink Night, haut-lieu de la scène musicale queer. Si cela ne met pas l’eau à la bouche !

Focus Brasil!

Brasil et sa production filmique queer abondante et variée! Brasil, terre de contrastes : champs OGM, béton urbain et destuction de la forêt amazonienne, tensions sociales et raciales, carnaval de Rio et LGBTphobie. Un arrêt s'y imposait. L’occasion de suivre le murmure du jaguar pour une quête spirituelle et sexuelle (“O Sussuro do Jaguar”), d’explorer la face sexe d’internet avec “Tinta Bruta”, de retrouver Gustavo Vinagre (les chantiers de “Nova Dubaï”) pour un portrait de l’actrice Julia Katharine (“Lembro mais dos corvos”), de découvrir de multiples facettes de ce pays fascinant avec plusieurs courts-métrages dans la séance ” O Brasil em curtas" mais aussi d’amorcer avec "O Clube dos Canibais" et "As Boas Maneiras" notre autre focus, le focus "mange-moi"!

Focus Mange-moi!

Avec ce focus, il faudra choisir : manger ou être mangé ! Mais est-ce une question de choix ? Le club des cannibal·es peut s’avérer très select, révélateur de postions sociales (“O clube dos canibais” de notre focus “Brasil !”). Ce qui n’empêche pas certains de rêver de se faire dévorer (“Protokolle” de Jan Soldat). La voracité peut être inscrite dans notre nature profonde (“As Boas Maneiras” de notre focus “Brasil !”) ou utilisée comme acte corporel et politique par la performeuse Rébecca Chaillon (“My body my rules” de Emilie Jouvet). Bref quelques séances bien épicées et bien charnelles à faire saliver les plus végétarien.nes d'entre vous....

Remerciements

Anne Smolar, Aurore Maillet, Aurore Morillon, Carine Demange (Radio Campus), Celia Pouzet (Courts mais trash), Chroniques mutantes (Radio Panik), Cineffable, Dries Douibi (Beursschouwburg), Eleni Chandrinou, Esther Cuenot (Cinemarges), Helena Kritis (Beursschouwburg), Inge Embrechts (Strangelove), Jeffrey Winter (The Film Collaborative), Jo De Witte, Lauren Glaçon, Lilia Collar, Margaux Legroux, Nouchine Motebassem (Sublimage), Salon Solid Hair (Johan), Sarah Pialeprat (BAFF), Stephan Depotter et Bruno Parent (Cineart), Suzy Q, The Swedish Film Institute, Thomas Vilquin et/en Tom Bonte (Beursschouwburg)

Nous dédions cette édition du festival à  Nordine Tallih.

Alle/tou·te·s DJanes, DJs, VJs & performers, bénévoles.

Et tous celles et ceux que nous oublions...

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